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Le traitement antireflet

Les effets de ce traitement sont multiples. Tout d’abord, il augmente la transparence des verres. Un verre traité antireflet c’est environ 8% de lumière transmise en plus. C’est ce qui donne un confort supplémentaire pour le porteur de lunette.

Le traitement anti-reflet élimine aussi les effets parasites dus à la réflexion physique de la lumière sur les faces du verre voir (figure 1). Le plus évident est l’effet “vitrine” perçu par l’interlocuteur d’un porteur de lunettes : les reflets lumineux qui apparaissent sur des verres non traités font obstacle à la perception du “regard de l’autre”, et sont perçus comme gênants et inesthétiques.

A ce titre nous signalons que les effets parasites représentent un élément d’insécurité surtout pour les conducteurs des voitures la nuit (figure2).

Sans anti-reflet Premium®
Figure 1
Avec anti-reflet Premium®
Sans anti-reflet Premium®
Figure 2
Avec anti-reflet Premium®

Le traitement du verre optique par un antireflet haute efficacité nécessite une manutention très délicate et un savoir faire confirmé. Dans les laboratoires SIVO, nous avons pu développé un know-how qui nous a permis pendant 40 ans de présenter des traitements de qualité.

La technologie de fabrication du traitement antireflet consiste à empiler des couches minces, dont les propriétés conditionnent la nature des matériaux à utiliser. La première étape consiste à :

• Déposer les couches minces du traitement sur les verres, il est nécessaire d’en nettoyer la surface afin d’éliminer tous les résidus des étapes de fabrication antérieures et d’obtenir une surface d’une pureté quasi-parfaite à l’échelle moléculaire.
Ce nettoyage est réalisé dans des cuves de produits détergents activés par des ultrasons.


Cloche d’évaporation

• Le verre est ensuite placé dans une cloche d’évaporation sous vide (Figure 1) L’évaporation sous vide consiste à porter un corps à l’état gazeux par chauffage dans une atmosphère raréfiée. La vitesse d’évaporation est régie par la température atteinte par le corps.
Dans le cas des matériaux utilisés pour le traitement antireflet, l’obtention de couches de bonne qualité nécessite de les chauffer à des températures comprises entre 1000 et 2200°C.


Figure 1 : Machine de traitement antireflet

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